HARARE, 24 février (African Boulevard Mews) Percée historique vers la réconciliation et la relance économique
Le Zimbabwe a récemment fait une avancée historique sur la voie de la réconciliation et du redressement économique en signant un accord de compensation avec les fermiers blancs qui ont perdu leurs terres lors du programme de réforme agraire violent et chaotique qui a débuté en 2000. L’accord, signé en juillet 2020, promet de verser 3,5 milliards de dollars de compensation à environ 3 500 agriculteurs blancs qui en ont fait la demande.
Progrès vers la réalisation de l’accord de compensation
Malgré les difficultés rencontrées par le gouvernement pour lever des fonds, un total d’un million de dollars a été versé aux agriculteurs grâce aux dons des sympathisants. Le gouvernement travaille actuellement sur un plan de financement à long terme, comprenant l’émission d’obligations et une approche conjointe des donateurs internationaux avec les agriculteurs, afin de tenir sa promesse de compenser le montant restant.
Une voie vers la réconciliation et la justice
L’accord de compensation est un symbole de bonne volonté du président Emmerson Mnangagwa, qui est arrivé au pouvoir après avoir chassé son prédécesseur Robert Mugabe par un coup d’État militaire en 2017. Il vise à rétablir les relations du Zimbabwe avec l’Occident, qui avait imposé des sanctions au pays en raison de ses violations des droits de l’homme et de ses déficits démocratiques. L’accord a été salué comme une voie de réconciliation, de justice et de clôture pour de nombreux agriculteurs concernés.
Une opportunité pour la croissance économique et les investissements étrangers
L’accord de compensation a également donné au Zimbabwe l’occasion de renforcer son économie en attirant des investisseurs étrangers et en rétablissant ses relations avec l’Occident. L’engagement du gouvernement à résoudre ce problème de longue date envoie un message positif aux investisseurs potentiels et pourrait contribuer au redressement du pays.
Un signe prometteur de progrès et de réconciliation
Alors que le pays est confronté à une crise économique de plus en plus profonde, l’accord de compensation est une lueur d’espoir à la fois pour les agriculteurs blancs et pour le pays dans son ensemble. Malgré la résistance de certains partisans de la ligne dure au sein du gouvernement, qui s’opposent à toute concession aux fermiers blancs ou aux puissances occidentales, l’engagement du gouvernement à indemniser les fermiers est un signe prometteur de progrès et de réconciliation.
Un espoir de justice et de clôture
La promesse d’indemnisation faite par le gouvernement, bien que difficile à tenir, permet d’espérer que justice sera rendue et que le pays pourra s’engager dans un avenir plus radieux. Certains agriculteurs blancs ont déjà repris le cours de leur vie, soit en quittant le Zimbabwe pour d’autres pays où ils pourront à nouveau cultiver la terre, soit en poursuivant d’autres carrières. Néanmoins, de nombreuses autres personnes espèrent toujours obtenir justice et tourner la page après avoir perdu leurs maisons et leurs fermes il y a vingt ans.