Un Vent de Colère au Cameroun : Le RDPC Face à la Contestation
Le secrétaire général du RDPC interpelle Maurice Kamto sur la paix et les institutions, tandis que le mécontentement grandit.
Par Me Cyril, Chroniqueur Politique
Le 31 mai et le 8 juin derniers, les réunions à Paris ont provoqué des vagues de mécontentement parmi les membres du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Une lettre du secrétaire général, Jean C., adressée à Maurice Kamto, a été rendue publique le 10 juin, mettant à jour les tensions au sein du parti au pouvoir depuis 43 ans.
Dans cette missive, Jean C. aborde directement les questions de paix et d’institutions, marquant une rupture avec le silence habituel. Pourtant, pour beaucoup, ses propos ne font que masquer la peur d’un pouvoir vieillissant. “Nous sommes fatigués du même système”, déclare un opposant. “Maurice Kamto, sauve-nous.”
Le communiqué du RDPC, prétendant œuvrer pour la paix et la stabilité, est perçu comme une tentative de dissimuler la peur d’un régime usé face à un peuple éveillé. “Ce n’est pas de la haine, c’est la colère”, s’exclame un résident, soulignant l’injustice sociale et la misère persistante.
Jean C. accuse certains partis de vouloir semer le chaos, mais évite d’aborder les problèmes quotidiens : chômage, corruption, et infrastructures défaillantes. “C’est un régime qui préfère le silence au débat”, critique un observateur.
Alors que le pays se dirige vers les élections de 2025, la confrontation entre un régime stagnant et une population en quête de changement s’intensifie. “Le changement n’est pas une menace, c’est une urgence”, conclut un militant, appelant à la responsabilité collective pour un avenir meilleur.
Le Cameroun se trouve à un carrefour crucial. Les choix qui seront faits détermineront le visage du pays pour les générations futures.